Alexandra Pirici
Parthenon Marbles
Une version immatérielle de l’ensemble sculptural incarnée par cinq performeurs présente une recherche sur les conséquences légales et financières de la situation des sculptures et leur valeur en tant que capital culturel.
Dans sa pratique, Alexandra Pirici utilise la performance et la chorégraphie, ainsi que le son et l’enactment, comme médiums pour questionner l’histoire symbolique et parfois diplomatique des objets. Elle s’inspire de certains monuments ou sculptures et met en avant la relation dénaturée entre le corps humain et le marbre, la pierre, ou le bronze. Gestes, mouvements, chorégraphies sont le vecteur narratif pour révéler une histoire souvent discrète inspirées par ces oeuvres.
Pour Recouvrir, ensabler, copier, traduire, restituer, Alexandra Pirici proposera dans une action, une forme de restitution au musée de l’Acropole à Athènes des marbres du Parthénon, actuellement conservés par le British Museum à Londres. Elle soulève ainsi les implications financières en jeu dans la possession et l’exposition d’objets d’art. Le texte qui fait partie de l’œuvre a été rédigé en collaboration avec la commissaire et auteure Victoria Ivanova.
Après des études de danse et d’arts performatifs Alexandra Pirici a présenté son travail entre autres : à la Tate Modern, Londres (2016) ; la Biennale de Berlin (2016) ; au Musée Ludwig, Cologne (2016) ; au Festival Temps d’Images International (2015) ; au Van Abbemuseum (2014-2015) ; à Manifesta 10, Saint-Pétersbourg (2014) ; au Centre Pompidou, Paris (2014); au pavillon roumain de la 55ème Biennale de Venise (2013). En 2017 elle participera à Skulptur Projekte Munster.
L’œuvre d’Alexandra Pirici est produite pour Future Climates (Antonia Alampi and iLiana Fokianaki) par State of Concept (Athènes) et KADIST, et sera présentée dans sa version finale à Athènes en avril 2017.
Parthenon Marbles
An immaterial version of the sculptural ensemble embodied by five performers, presents a research into the financial and legal implications and the value of the sculptures as cultural capital.
Alexandra Pirici’s practice uses performance and choreography, along with sound and enactment, as mediums to question the history surrounding symbolical and sometimes diplomatic objects. She finds her inspiration in the political history of monuments or sculptures and enhances the distorting relationship between the human body and marble, stone, or bronze. Gestures, movements, choreography inspired by these objects are the narrative vehicle to disarm their main interpretation and unveil an often silent story.
For Conceal, cover with sand, replicate, translate, restore Alexandra Pirici will propose an open-rehearsal of an ongoing action to be shown, in a final version, in Athens, commenting on the request for restitution of the Parthenon Marbles from the British Museum to the Acropolis Museum, thus questioning the circulation and the financial implications of holding important cultural goods. The textual layer performed as part of the work is drawn from a collaboration with curator and writer Victoria Ivanova.
Since her choreography and performing arts studies, Alexandra Pirici’s work has been presented at, among others: the Tate Modern, London (2016); the Berlin Biennale (2016); the Ludwig Museum, Köln (2016); the Temps d’Images International Festival, Cluj (2015); the Van Abbemuseum (2014); Manifesta 10, St-Petersburg (2014); the Centre Pompidou, Paris (2014); the Romanian Pavillon of the 55th Venice Biennale, (2013). In 2017 she is participating in the decennial international art exhibition Skulptur Projekte Munster.
Alexandra Pirici’s work is commissioned and produced for the premises of Future Climates (Antonia Alampi, iLiana Fokianaki) by State of Concept Athens and KADIST and it will premiere in its final version in Athens in April 2017.