It's a right Heath Robinson affair, by Ryan Gander
It’s a right Heath Robinson affair, by Ryan Gander
14 mars – 2 mai 2009
Une double exposition en collaboration avec gb agency, Paris.
gb agency et Kadist Art Foundation ont le plaisir de présenter une exposition personnelle de Ryan Gander (né en 1976, vit et travaille à Londres) développée dans leurs espaces respectifs. Cette exposition « bégayante » en deux parties est l’occasion de découvrir un ensemble d’oeuvres inédites, réalisées lors d’une résidence de l’artiste à Paris de janvier à mars 2009 au Couvent des Récollets.
Jouant d’un rapport complexe entre réalité et fiction, la démarche de Ryan Gander consiste à s’emparer d’éléments en apparence disparates (objets, images, situations, textes…) et de les assembler pour y inscrire ses propres systèmes de narration. Caractérisées par une rigueur conceptuelle, une simplicité visuelle et des textes allusifs, les oeuvres de Ryan Gander interrogent les processus d’apparition et les mécanismes de perception de l’oeuvre d’art. Installations, photographies, performances, publications ou encarts dans la presse lui servent à élaborer une réflexion sur le potentiel discursif de l’art et sur ses systèmes de transmission. Sa pratique, qui mobilise abondamment le langage et s’articule autour de multiples collaborations, entend « rendre l’invisible visible » et fournir la « possibilité, les conditions pour que des choses adviennent”.
À travers ers processus de révélation, d’apparition et de disparition, les oeuvres de cette exposition impliquent entre autres la question du portrait, de la façon de représenter ou de tenter de définir quelqu’un et notamment la figure de l’artiste (au sens large de concepteur : plasticien, écrivain, architecte, urbaniste, graphiste, magicien…) de son rôle – réel ou imaginaire – dans l’histoire et la société à sa représentation sociale et à son image privée. Ces questionnements sont également abordés à travers certaines pièces plus particulièrement liées à la place de l’auteur et aux notions de réappropriation, de copie, d’éthique et d’intégrité intellectuelle. Ainsi, les mondes de l’art, leurs codes et leurs langages, sont sans cesse mis en perspective avec des histoires et des personnages inventés par l’artiste. Réparties dans les deux espaces, les oeuvres provoquent des allers-retours incessants entre ces mondes réels et fictionnels jusqu’à leur indétermination.
It’s a right Heath Robinson affair, by Ryan Gander
March 14 – May 2, 2009
A double exhibition in collaboration with gb agency, Paris.
gb agency and Kadist Art Foundation are pleased to announce a solo exhibition of Ryan Gander (b. 1976, lives and works in London), held simultaneously in both spaces. This “stuttering exhibition in two parts” will gather new works created by the artist during his stay at Couvent des Récollets in Paris from January to March 2009.
Blurring the boundaries between reality and fiction, Ryan Gander assembles seemingly disparate objects, actions and texts to develop his own narrative systems. Characterized by conceptual rigor, visual simplicity and allusive text, Ryan Gander’s works probe the processes of emergence and the mechanisms of perception entailed by the work of art. Installations, photographs, performances, publications and press inserts are his means of following up a train of thought concerning art’s discursive potential and its transmission systems. His practice, which makes extensive use of language and work with other artists, aims at “making the invisible visible” and providing the “possibility and preconditions for things to happen.”
Playing with different processes of revelation, apparition and disappearance, the works presented in his exhibition raise questions related to portraiture : how to represent or try to define someone and particularly the figure of the artist (in the broad sense of the visual artist, writer, architect, urbanist, designer, magician…), from his – real or imaginary – role in history and current society to his social representation and his private image. These concerns are also brought up through pieces particularly linked with notions of authorship, ownership and appropriation. The worlds of art – their codes and their languages – are incessantly put into perspective with characters and stories invented by the artist. Spread out over both exhibition galleries, Ryan Gander’s works provoke constant shuttles between these real and imaginary worlds, until their indetermination.