Mario Garcia Torres residency

Mario Garcia Torres construit son travail à partir d’histoires déjà écrites, qu’elles soient réelles ou fictives. Il crée de nouvelles narrations à partir de documents et d’oeuvres d’artistes  « mythiques » comme Robert Barry, ou John Baldessari, ou moins connus comme Allen Smithee ou Oscar Neuestern.   Dans « The Transparencies of the Non-act », diaporama sur le travail d’Oscar Neuestern, se dessine en creux un « portrait » de Mario Garcia Torres. Les questionnements de Neuestern sur l’invisibilité d’une pratique dans l’histoire de l’art sont également ceux de Garcia Torres, au moment même où son travail suscite beaucoup l’attention des critiques et des spectateurs ; « Le problème de l’art pour la nouvelle génération, c’est d’être à la fois présent et absent ». Dans ce diaporama, les voies des deux artistes sont indistinctes ; selon Oscar Neuestern ou Mario Garcia Torres, « une oeuvre est à son paroxysme quand elle se trouve être un geste infime devenant productif lors de sa déformation publique. »   « The Transparencies of the Non-act » est le point de départ et la pièce centrale de son exposition personnelle à la Fondation Kadist en 2007, l’installation et l’ensemble des oeuvres y  écho. On retrouve ainsi les notions d’effacement, de traces et de vide. Enfin, l’idée d’un travail qui se construit de lui-même, inconsciemment, se retrouve dans « July 2007 » mais également dans son travail autour du personnage d’Allen Smithee (2007).

Né en 1975 à Mexico.