Workshop with Joe Namy
« cette vibration toujours nécessaire à la transcendance »* est un atelier de deux jours dirigé par l’artiste et musicien Joe Namy qui explore l’écoute et la fabrication de sons comme outils afin de lire et transformer les environnements que nous habitons.
À travers des sessions d’écoute, des exercices de création sonore et des discussions sur la politique de la musique et du son, il cherche à cultiver une attention sonore consciente, nous permettant de nous éloigner de ce qui nous est imposé d’entendre pour nous diriger vers ce que nous choisissons d’écouter.
Les participant.e.s se plongeront dans des cartes sonores et des mixtapes pour s’informer sur la manière dont les collections sonores ont été utilisées et tester la manière dont elles peuvent être exploitées pour intervenir et transformer l’expérience de notre environnement sonore et social.
Il n’est pas nécessaire d’avoir une expérience dans le domaine du son; les artistes travaillant dans n’importe quel médium sont invité.e.s à participer. L’atelier se déroulera en anglais, mais la traduction collective est encouragée si nécessaire.
* Le titre de l’atelier est une citation tirée d’un entretien avec le musicien égyptien, compositeur, éducateur et pionnier de la musique électronique Halim El Dabh.
Joe Namy (1978, Lansing, USA) est un artiste et musicien basé entre Beyrouth et Londres, dont la pratique englobe le son, son histoire et son impact sur notre environnement. Travaillant en collaboration à travers des sculptures et des performances publiques, le travail de Namy considère la construction sociale du son et les forces politiques qui permettent sa transmission. En outre, le travail de l’artiste aborde de manière critique la dynamique du son selon le genre, les modèles de migration des instruments et la traduction entre les langues, entre la partition et le son, et entre les instruments et les corps dans le mouvement et la danse. D’autres projets de Namy explorent l’histoire et la résonance des maisons d’opéra dans onze pays du Moyen-Orient, ainsi que les archives du musicien arabo-américain Halim El-Dabh, pionnier de la musique électronique (Wire Recorder Piece, 1944).
“that vibration that’s always necessary for transcendence”* is a two-day workshop led by artist and musician Joe Namy exploring listening and sound making as tools to read and transform the environments we inhabit.
Through listening sessions, sound making exercises, and discussions on the politics of music and sound, it seeks to cultivate a conscious sonic attention, allowing us to move away from what is imposed on us to hear towards what we choose to listen to.
Participants will delve into sound maps and mixtapes to enquire how collections of sound have been used and test how they can be used to intervene and transform the experience of our sonic and social surroundings.
A background in working with sound is not required; artists working in any medium are welcome to participate. The workshop will be conducted in English, but collective translation is encouraged if needed.
* The title of the workshop is a quote from an interview with Egyptian musician, composer, educator and early electronic music pioneer Halim El Dabh.
Joe Namy (b.1978, Lansing, USA) is an artist and musician based between Beirut and London, whose practice encompasses sound, its history and impact on the built environment. Working collaboratively through public sculptures and performances, Namy’s work considers the social construction of sound and the political forces that enable its transmission. As well, the artist’s work critically engages with the gender dynamics of sound, migration patterns of instruments, and the translation between languages, between score and sound, and between instruments and bodies in movement and dance. Other projects by Namy explore the history and resonance of opera houses across eleven countries in the Middle East, and the archive of Arab American musician Halim El-Dabh, a pioneer of electronic music (Wire Recorder Piece, 1944).